Street photography – Bologne, entre fiction et réalité

Cette photo a été prise dans une ruelle de Bologne. C’est une ville aux multiples facettes. Elle est surnommée “La Dotta, La Rossa, La Grassa” : « La Savante » pour son université millénaire, « La Rouge » pour la couleur de ses bâtiments et son histoire politique, et « La Grasse » pour sa gastronomie et ses plats emblématiques.
Les ruelles comme celle-ci sont emblématiques de Bologne. Les murs d’ocre, souvent décorés d’œuvres de street art, contrastent avec les arcades élégantes qui s’étendent sur des kilomètres. Ces murs portent les marques du temps et c’est une ville où chaque coin de rue peut devenir une scène, où un simple mur raconte une histoire, et où les détails, même les plus discrets, nourrissent l’imaginaire.
Ce collage représentant un chat habillé comme un homme, traînant un cabas, a attiré mon attention. En cherchant, j’ai découvert que le texte dans la bulle, “Andavo a cento all’ora per trovar la gattina mia”, est une référence à une chanson italienne de Gianni Morandi, une icône en Italie, originaire de cette région.
J’ai attendu, pris quelques photos et j’ai vu au loin ce chien arrivé. Il est passé furtivement, le museau au sol, il semblait flairer une odeur ou chercher quelque chose.
J’aime les contrastes en street photography : le chat et le chien, ce collage figé et ce chien en mouvement, l’imaginaire de cette œuvre et le réel…
Cet instant semble suspendu… Un dialogue improbable s’installe entre deux univers. Tous les deux semblent avoir une quête dans les ruelles de la ville…. Qui sait, peut-être que le chien finira par croiser cette « gattina mia » évoquée par ce chat…
Quant à moi, j’avais fini par trouver l’image que je cherchais…
Cette photographie comme toutes celles présentées sur mon site ont vocation à être tirées et différents papiers et formats sont proposés.
Contactez-moi pour toute demande de tirage.